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David JAMES

La Minorque talayotique s'exprime à Paris

Dernière mise à jour : 4 avr. 2023



Il faudra attendre septembre prochain pour que Minorque sache si sa candidature à la liste des sites du patrimoine mondial est approuvée par l'Unesco. L'île des Baléares a présenté à Paris, le 16 mars, la culture talayotique dans un acte au prestigieux Musée de l'Homme de la capitale française en présence de professionnels du tourisme, de la culture et des médias.


Face à l'image véhiculée par les stéréotypes estivaux du soleil et du sable, qui réduisent les possibilités offertes par l'île, Minorque a voulu mettre en valeur la richesse d'une civilisation de deux millénaires (de 2300 av. J.-C. à 123 av. J.-C.) qui a marqué de son empreinte paysage, culture et traditions minorquines.


Plus de 1 500 sites archéologiques talayotiques ont été inventoriés sur une île d'à peine 700 km². Des vestiges préhistoriques parmi lesquels on trouve des tombes mégalithiques, des tours (Talayots), des navetas funéraires, des maisons circulaires monumentales, des nécropoles, des villes et des taulas (monuments sur lesquels prévaut encore le mystère de leur sens premier) sans oublier un paysage naturel façonné dans cette culture préhistorique qui aujourd'hui on veut être reconnu comme site du patrimoine mondial.


Cipriano Marín, membre de la candidature minorquine, Il a défendu « l'empreinte talayotique » que l'on retrouve également dans les traditions insulaires. Il a défendu une vision différente d'une île où l'authenticité est une véritable valeur. Le ciel, la terre et la mer se reflètent dans ses traditions, un mélange de culture ancienne et d'influences laissées par les Romains, les Byzantins, les Musulmans, les Britanniques, les Français et les Aragonais. Le lancement de cette onde, l'artisanat de la pierre, du bois, du cuir ou du fer ou une gastronomie inventive, audacieuse et non moins respectueuse du patrimoine multiculturel dont elle est imprégnée.


A tout cela, Minorque associe la sauvegarde de l'environnement. Déclarée réserve de biosphère par l'Unesco en 1993 (66% du territoire minorquin est protégé), le respect du paysage naturel fait partie intégrante des politiques développées qui démontrent que le juste équilibre peut être trouvé avec le développement nécessaire (économique et touristique) qui sur l'île mérite le label de durable.


Ses 216 km de côtes, ses plus d'une centaine de plages et criques et une ruralité authentique portée par une population (moins de 100 000 habitants) fière de son passé et tournée vers l'avenir aboutissent, selon les mots de David James, homme d'affaires français installé dans l'île toute l'année, faisant de Minorque un véritable paradis qui se confirmera avec l'inclusion de la culture talayotique dans la liste de l'Unesco en tant que site du patrimoine mondial.


Ce fut pour moi un honneur de pouvoir exposer à plus de 100 journalistes, acteurs du tourisme et influenceurs, l'âme de Minorque, ressentie par des expériences et des anecdotes uniques.
Oui Minorque est une rencontre, une chance, elle a changé ma vie, d'homme et d'entrepreneur.
Minorque est chic, authentique, préservée et confidentielle, comme j'apprécie le dire à nos clients dans le cadre de l'organisation de leur voyages en tant qu'agence réceptive française / minorquine

Les Espagnols qui se sont dits séduits par la "photographie" présentée n'ont pas manqué à la présentation parisienne. Certains représentants de la colonie minorquine dans la capitale française ont montré leur enthousiasme pour la candidature à la liste de l'Unesco, soulignant, comme Julián Soler, que "cela donne une image différente de la plage typique et de la discothèque" que la France a des îles Baléares comme un ensemble.


Eduardo Cuña, membre du CRE à Paris et de la Casa de España, ainsi qu'une figure éminente de la colonie galicienne dans la capitale française, a exprimé son soutien à une île "qui a beaucoup à faire découvrir à la fois pour les Espagnols et les français."



La présentation, axée sur les aspects culturels défendus dans la candidature, n'était pas exempte de son aspect touristique, étant l'organisation en charge de l'Office de tourisme espagnol et son directeur,


By Juan José Dorado


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